Ne vous offusquez pas, mademoiselle,
Si je vous dis que vous êtes belle
D'un seul regard émerveillé
Qui n'fera que vous survoler
Mais puisque la beauté existe
N'est-il pas juste qu'on puisse
L'apprécier
L'admirer
La chanter
Ne vous offusquez pas, mademoiselle,
C'est pas d'ma faute si vous êtes belle
Ici s'arrêteront mes hommages
Je vous promets de rester sage
Mais puisque le charme s'impose
N'est-il pas juste qu'on ose
L'apprécier
L'admirer
Le chanter
Ne vous offusquez pas, mademoiselle,
Un jour vous ne serez plus belle
Le temps, ce sinistre bourreau,
Ne laisse que la peau et les os
Et un jour vous regretterez
Ces clins d'oeil à votre beauté
Disparue
Qui l'eut cru
A jamais
Alors, de ces discrets hommages
Qui bien souvent vous mettent en rage,
Faut-il vraiment en faire un drame?
Certes non, madame
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