On meurt tout doucement
On meurt d'une rose qui s'épanouit
D'une rime qui s'évanouit
On meurt tout doucement
On meurt d'une brise de printemps
Et du rire d'un enfant
On meurt tout doucement
On meurt d'un alléluia
D'une larme de joie
On meurt tout doucement
On meurt d'une lune qui brille
Et du rire d'une fille
On meurt tout doucement
On meurt un peu chaque jour
On meurt tout doucement
On meurt à la fin du jour
Vive l'amour
On meurt tout doucement
On meurt à coups d'éclats de verre
Dans ce monde à l'envers
On meurt tout doucement
On meurt à coups d'éclats de rire
A coups de souvenirs
Je me souviendrai ce cet instant-là
Dans la dentelle des chants d'oiseaux
Et le vrombissement des moteurs d'abeilles
Je me souviendrai de cet instant-là
C'était un dimanche matin
La campagne faisait semblant de dormir
Juste une jolie brise sur les premières fleurs
Et du vert tout neuf un peu partout
Je me souviendrai de cet instant-là
De ta main sur mon épaule
Du parfum du bonheur
On meurt tout doucement
On meurt un peu chaque jour
On meurt tout doucement
On meurt à la fin du jour
Vive l'amour